Spectacles

Pour la rue, pour la scène, pour espaces non-dédiés

SEMBLABLES

Sur le plateau et sur la toile, entre danse et dessin, en musique et en mots, quatre hommes occupent l’espace. Entre la danse et la chute. Entre le dessin et la rature. Entre la musique et le bruit. Ils s’admirent, s’envient, se comparent. Se font la guerre, s’ignorent, s’entraident. C’est comme un jeu. Ils ont le bon rôle et s’y accrochent pour exister.

Ils reproduisent et tournent en boucle. Pour se rassurer, entre semblables, au détriment du reste.
Au détriment d’eux-mêmes.


C’est un peu doux, un peu âpre. Un de ces moments d’équilibre fébrile où tout peut dérailler.
C’est un peu drôle, un peu grave. Tout dépend de quel côté on est. De quel côté on regarde.


Intime et explosif, Semblables se questionne sur la capacité des hommes à se penser avec humilité,au-delà de leurs costumes de patriarches habitués à dominer le monde.

Note d'intention

Depuis que je suis petit garçon, j’ai toujours été encouragé à lancer des cailloux, sauter partout, faire du bruit, prendre toute la place, en entendant répéter que le masculin l’emporte sur le féminin.

Sans m’en rendre compte, comme la plupart des hommes, j’ai grandi en intégrant ces schémas et n’ai pris conscience que tardivement -grâce à différentes rencontres- des privilèges dont je bénéficie en tant qu’homme au sein d’un système inégalitaire.

Semblables interroge la capacité des hommes-cis-hétéros à remettre en cause la domination masculine, et à comprendre leur genre comme une construction sociale dont ils tirent tous les privilèges du patriarcat. Avec Semblables, j’ai voulu prendre le pari de ce paradoxe : mettre trois hommes sur scène pour questionner comment et pourquoi ces derniers saturent l’espace de parole, l’espace médiatique et l’espace artistique.

Avec Willy, le chorégraphe, nous avons cherché comment la danse pouvait raconter notre masculinité hégémonique au travers des rituels, réflexes, postures physiques et émotionnelles, que l’on nous enseigne depuis l’enfance pour devenir des hommes.

Simon met sa musique live au service des états de corps. En bouclant ses instruments, il installe des atmosphères inédites. Feutrées, entêtantes, mélodiques, ses compositions portent le travail de dessin et de danse autant qu’elles s’en inspirent, dans une format de questions-réponses.

Par le slam, je cherche à donner des pistes de lectures aux spectatrices.eurs, à éclairer des zones d’ombres. Même si les mots me servent à partager du ressenti autant que du sens.

Nous avons mené ce travail avec le plus de sincérité possible, conscients de nos propres limites et contradictions, avec l’espoir de peut-être poser une pierre sur un chemin possible vers la déconstruction.

Quentin Lacoste

Tout public à partir de 10 ans
55 mn

DISTRIBUTION

Quentin Lacoste
Direction artistique / Dessin / Danse / Textes

Willy Razafimanjary
Danse / Création chorégraphique

Simon Laplace
Musique live, composition et interprétation

Pascal Fillon : Jeu

Virginie Bastia et Isabelle Cailliau
Regards extérieurs

AVEC LE SOUTIEN DE

Théâtre de Givors / Direction des Actions Culturelles de Givors / Maison du Fleuve Rhône / Ville de Givors / MJC Moulin Madiba / Ville de Vienne / Conservatoire de Vienne

Spectacles

Pour la salle, pour la rue, pour espaces non-dédiés

INSTABLES

Fébriles, les corps s’étonnent de l'équilibre précaire qui les tient debout.

Ils avancent malgré eux, s’activent et s’agitent dans leurs étroites zones de confort.

Comme si tout allait bien.

Pourtant déjà le sol vacille et se dérobe sous ces courses qui se croisent et se frôlent.

Jusqu’à l’impact.

A cet endroit, à cet instant, l’espace devient publique. Et inversement.

Désormais il faudra construire ensemble. S'affranchir des limites, partager les espaces et lutter avec rage pour enfin exister. La rencontre sera fragile, bancale, mais sans aucun doute sublime.

L’issue sera collective ou ne sera pas.


Dans un système où l'individualisme feutré est devenu la norme, Instables questionne notre capacité à avancer ensemble, malgré nos fêlures, en invoquant ce qu'il nous reste de folie, de révolte et de joie.

[En cours de création]

Il est question de raconter -par la danse mais aussi par le texte et le dessin- l’intensité toute particulière qui peut émaner de l'instabilité liée aux luttes.

La musique, très présente, entre nappes ambiant électro-organique et house tribale enveloppante soutiendra une danse en tension, aussi puissante et expressive qu’intime et poétique.

Le travail chorégraphique s’intéressera aux notions de mouvements de foule et au vêtements dans sa dimension symbolique au sein des luttes, en questionnant toujours le rapport à l’équilibre et à la chute, à ce qui nous tient et nous retient.

Danse contemporaine et danse urbaine, danse contact, gestuelle flexible, énergie du travail au sol.

Nous explorons le matériel gestuel, sonore et musical.

Le texte, slamé ou déclamé, saura tour à tour témoigner, commenter, encourager, donner des ordres ou appeler à la révolte.

Tout public à partir de 10 ans
55 mn

DISTRIBUTION

Écriture et mise en scène : Nadège Benguesmia et Quentin lacoste

Danse / Création chorégraphique / Soutien à l’écriture :

Constance Besançon, Erle, Quentin Lacoste, Nya Noreens, Willy Razafimanjary


Musique :
Willy Razafimanjary + invité.es

AVEC LE SOUTIEN DE

Théâtre de Givors / Direction des Actions Culturelles de Givors / Ville de Givors / MJC Moulin Madiba / Théâtre la Mouche