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SEMBLABLES

Pièce pour un danseur, un illustrateur et un musicien

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Sur le plateau et sur la toile, entre danse et dessin, en musique et en mots, trois hommes occupent l’espace. Entre la danse et la chute. Entre le dessin et la rature. Entre la musique et le bruit. Ils s’admirent, s’envient, se comparent. Ils jouent à la guerre, se prennent au sérieux, font la course. Comme ils ont appris. Ils ont le bon rôle et s’y accrochent pour exister, parce qu'ils ont toujours fait comme ça. Pour se rassurer, entre semblables,  que tout cela a du sens, même au détriment du reste.

C’est un peu doux, un peu âpre. Un de ces moments d’équilibre fébrile où tout peut dérailler. C’est un peu drôle, un peu grave. Tout dépend de quel côté on est. De quel côté on regarde.

Jusqu'au point de bascule où vont tomber  les vestes.

Intime et explosif, Semblables se questionne sur la capacité des hommes à se réinventer avec tendresse et humilité, au-delà de leurs costumes étriqués de patriarches habitués à dominer le monde.

16 mars - Salle Rosa Parks - Givors

3 mai - Escales musiques et danse - Condrieu

19 juin - MJC Moulin Madiba - Givors

7 juillet - Dialogues en Humanité (sous réserve) - Lyon

14 septembre - Festival Qui sème danse - Sainte-Catherine

NOTE D'INTENTION

Depuis que je suis petit garçon, j’ai toujours été encouragé à lancer des cailloux, sauter partout, faire du bruit, prendre toute la place, en entendant répéter que le masculin l’emporte sur le féminin.

Sans m’en rendre compte, comme la plupart des hommes, j’ai grandi en intégrant ces schémas et n’ai pris conscience que tardivement -grâce à différentes rencontres- des privilèges dont je bénéficie en tant qu’homme au sein d’un système inégalitaire.

Semblables interroge la capacité des hommes-cis-hétéros à remettre en cause la domination masculine, et à comprendre leur genre comme une construction sociale dont ils tirent tous les privilèges du patriarcat. Avec Semblables, j’ai voulu prendre le pari de ce paradoxe : mettre trois hommes sur scène pour questionner comment et pourquoi ces derniers saturent l’espace de parole, l’espace médiatique et l’espace artistique.

Avec Willy, le chorégraphe, nous avons cherché comment la danse pouvait raconter notre masculinité hégémonique au travers des rituels, réflexes, postures physiques et émotionnelles, que l’on nous enseigne depuis l’enfance pour devenir des hommes.

Simon met sa musique live au service des états de corps. En bouclant ses instruments, il installe des atmosphères inédites. Feutrées, entêtantes, mélodiques, ses compositions portent le travail de dessin et de danse autant qu’elles s’en inspirent, dans une format de questions-réponses.

Par le slam, je cherche à donner des pistes de lectures aux spectatrices.eurs, à éclairer des zones d’ombres. Même si les mots me servent à partager du ressenti autant que du sens.

Nous avons mené ce travail avec le plus de sincérité possible, conscients de nos propres limites et contradictions, avec l’espoir de peut-être poser une pierre sur un chemin possible vers la déconstruction.


 

Quentin Lacoste


Tout public à partir de 10 ans

 

50 mn

 

DISTRIBUTION

Quentin Lacoste

Direction artistique / Illustration / Danse / Slam
 

Willy Razafimanjary

Danse / Création chorégraphique

Simon Laplace
Musique live, composition et interprétation

Pascal Fillon : Régie son

Virginie Bastia et Isabelle Cailliau

Regards extérieurs

Virginie Pomares : Chargée de diffusion

 

AVEC LE SOUTIEN DE

Ville de Grigny / Direction des Actions Culturelles de Givors / Ville de Givors / MJC Moulin Madiba Ville de Vienne / Conservatoire de Vienne

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